Qui sont ces Mères au front?

Nous sommes des mères, par le sang ou autrement, qui désirent des actions et de l’ambition. Nous sommes partout et nous nous impliquons de diverses façons. C’est l’amour que nous avons pour nos enfants et le vivant qui nous rassemblent.

Découvrez les portraits de quelques-unes d’entre nous.

Qui sont ces Mères au front?

Nous sommes des mères, par le sang ou autrement, qui désirent des actions et de l’ambition. Nous sommes partout et nous nous impliquons de diverses façons. C’est l’amour que nous avons pour nos enfants et le vivant qui nous rassemblent.

Découvrez les portraits de quelques-unes d’entre nous.

« Nous avons tous en nous l’idée de changer le monde et de le laisser en meilleur état. Nous pouvons toutes et tous faire des pas pour y arriver…c’est en gang qu’on peut changer le monde! »

« Qui s’instruit sans agir, laboure sans semer »

« Je suis médecin urgentologue et épidémiologiste au Centre universitaire de santé McGill et un parent impliqué dans l’activisme environnemental depuis plus de 30 ans. “Si vous ne faites pas partie de la solution, vous en êtes en partie le problème”. C’est ce désir d’agir qui a depuis toujours motivé mes actions.

Je me suis très tôt intéressée aux effets des pesticides sur la santé humaine que ce soit en participant à une campagne visant à réduire leur utilisation non agricole ou en tant que membre du Comité de gestion de l’examen des pesticides (ARLA). Récemment, j’ai rejoint les mouvements For Our Kids et Mères au Front, portée par l’amour pour mes enfants et pour l’environnement. Tous nos enfants méritent de pouvoir continuer à profiter de la beauté de nos lacs, de nos forêts et de la biodiversité qui rend cette planète vivable et merveilleuse. Protégez ces précieuses ressources est l’engagement le plus puissant que nous puissions prendre. 

Nous n’avons qu’à observer nos jeunes et les sagesses pour comprendre que “personne n’est trop petit pour faire une différence”, comme le souligne Greta Thunberg. » – Kelly

Kelly est impliquée dans le groupe For Our Kids – Montréal

« Personne n’est trop petit pour faire une différence » – Greta Thunberg

« Je suis une mère au front de Montréal pour mes enfants Guillaume et Amélie et mes petits-enfants, Arthur, Éli et Marine. Il y a bientôt un an, je décidai d’épingler un cœur vert à ma veste et de monter au front rejoindre celles qui s’y trouvaient déjà. Moi qui avais passé ma carrière de l’autre côté du miroir au gouvernement fédéral, voilà que je me retrouvais auprès de femmes déterminées à donner un futur à nos enfants.

Depuis, je ne cesse de m’émerveiller de nos histoires et de nos actions. Il m’arrive de naviguer dans les eaux troubles du défaitisme, de la colère et de la culpabilité. Alors, je m’accroche à cette force qui réside dans l’entraide, cette autre loi de la nature telle qu’évoquée par le biologiste Pablo Servigne et qui est depuis trop longtemps ignorée. Je crois en cette poésie commune qui interroge et permet d’imaginer ensemble cet autre monde qui reste à créer. » – France

France est impliquée dans le comité de coordination de Mères au front.

« L’entraide, cette autre loi de la nature »  – Pablo Servigne

« Je suis mère au front pour mes enfants, Joakim, Mikaël, Emerik, et mes filleuls Grégoire et Julian. J’ai aussi démarré le groupe Mères au front de Rosemère et ses environs.

Je suis biologiste, diplômée de la maîtrise en sciences de l’environnement, détentrice d’un doctorat en géographie et spécialiste en écosanté, soit l’étude des liens entre la santé, la société et les écosystèmes. C’est en séjournant en Amazonie de 2016 à 2019 avec ma famille que j’ai pu démontrer les impacts de la déforestation et de l’exploitation pétrolière sur la santé des peuples autochtones en lien avec la contamination au mercure. J’ai rédigé plusieurs articles de blogues scientifiques notamment sur les enjeux environnementaux ayant un impact sur la santé des peuples autochtones d’Amazonie et sur les parallèles entre l’invisibilité des femmes et des écosystèmes (publié par Amazon Frontlines). Aujourd’hui, je travaille avec la Communauté de pratique canadienne en approches écosystémiques de la santé (CoPEH-Canada). J’aime faire du yoga, lire et écrire, faire du vélo camping, voyager, jardiner, être dehors et passer du temps avec ma famille et mes ami-e-s.  

J’aime dire que pour protéger la nature, il faut l’aimer, et pour l’aimer il faut la connaître. Pour que les gens connaissent leur environnement, il faut plus d’accès à la nature. Cela veut dire qu’il faut une prolifération des espaces verts urbains ; des grands parcs régionaux proches des grandes villes et des grandes aires protégées en milieux sauvages, accessibles équitablement pour toutes et tous. Amener nos jeunes en nature est une des meilleures façons de s’assurer qu’ils deviendront à leur tour de fervents défenseurs de l’environnement. » – Jena

En juin 2022, Jena quitte le Canada pour vivre en Équateur avec sa famille pour une autre année. Elle et son conjoint poursuivront leur implication avec l’organisation Amazon Frontlines.

Jena fait partie du groupe Mères au front – Rosemère et les environs, et est impliquée dans le comité de coordination de Mères au front.

« La nature : il faut l’aimer, et pour l’aimer il faut la connaître. »

L’heure est à l’action plus que jamais !

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Crédit photo : Mathieu B Morin